Allemagne : Arrêt total de l’utilisation du charbon pour 2038

La commission allemande du charbon a approuvé l’échéance fixée à 2038 pour mettre fin à l’utilisation du charbon et prévoit que l’Allemagne élimine toutes les centrales à charbon d’ici à la fin de cette période. Le gouvernement prévoit déjà de fermer des centrales au cours des trois prochaines années.

L’entente tant attendue prévoit le transfert d’au moins 40 milliards de dollars sur 20 ans aux régions houillères les plus impactées. La commission demande également au gouvernement de protéger les ménages de la hausse des prix de l’électricité qui devrait suivre la suppression progressive.

« Le monde entier observe comment l’Allemagne – une nation basée sur l’industrie et l’ingénierie, la quatrième plus grande économie de notre planète – prend la décision historique de supprimer progressivement le charbon », a déclaré Johan Rockstroem, directeur de l’Institut pour le climat de Potsdam, « Cela pourrait se répercuter à l’échelle mondiale et constituer la transition énergétique la plus rapide de l’histoire. »

Italie : ENI SpA investit 3,3 milliards de dollars dans la raffinerie Adnoc

Claudio Descalzi, directeur général de l’entreprise italienne d’hydrocarbures ENI SpA a annoncé un investissement de 3,3 milliards de dollars afin de faire l’acquisition d’une part de 20% de la compagnie Adnoc (Abu Dhabi National Oil Company).

1er investissement de la firme ENI SpA en dehors de l’Italie et de l’Allemagne, celui-ci devrait permettre à cette dernière d’augmenter sa capacité de raffinage actuelle de 548 000 barils par jour de 35%.

Enfin, cet investissement dans Adnoc, 4ème plus grande entreprise de raffinage au monde, permettra à ENI SpA de diminuer son seuil de rentabilité de 50% à un prix d’environ $1.50 le baril.

Pologne : L´économie se portera mieux

Lors du Forum économique mondial, à Davos, Mateusz Morawiecki, le Premier Ministre Polonais, a annoncé que l´économie en Pologne se portera cette année mieux que de nombreux analystes du marché le supposent. Il a souligné l´importance du Sommet climatique qui a eu lieu à Katowice en décembre dernier où on a réussi à rédiger un « rulebook » – la feuille de route pour la mise en œuvre des accords de Paris. Le 1er Ministre a montré sa satisfaction, car le système fiscal, les investissements en Pologne et dans d’autres pays de la région d’Europe centrale ont été au coeur des discussions. Ce sont des sujets très importants, grâce auxquels la Pologne attire la croissance économique.

Morawiecki calme les dernières prévisions et rappelle que le Fonds monétaire international indique que la croissance du PIB mondial passera de 3,7% à 3,5% en 2019 ce qui n’est pas un ralentissement brusque.

Le Premier Ministre estime que la Pologne est l’un de ces pays qui gèrent très bien la dette publique. Elle réduit sa dépendance à l’égard des pays étrangers, comme le prouve la crédibilité de sa politique financière.

Suisse : Yusuff Ali veut construire un hôtel en Suisse

Le milliardaire indien Yussuff Ali M.A., président et directeur général du groupe Lulu Group International envisage de construire un hôtel 4 étoiles dans la ville suisse de Zurich.

En effet, Twenty14 Holdings (T14H), la branche hôtelière de Lulu Group International, signera très prochainement avec le promoteur immobilier suisse Necron AG le contrat afin d’entamer les travaux de l’hôtel. Celui-ci dont l’ouverture est pour le moment prévue en 2020 comptera un total de 260 chambres et sera situé stratégiquement à 10 minutes de l’aéroport et à 15 minutes du centre-ville de Zurich dans la commune de Rümlang.

La branche Twenty14 Holdings possède de nombreux hôtels de luxe au Moyen-Orient, en Inde et au Royaume-Uni pour une valeur de 750 millions d’euros, cet investissement en Suisse lui permettant de s’investir davantage sur le marché européen.

Allemagne : La recherche sur l’intelligence artificielle avance à Munich

A l’heure du tout numérique, l’intelligence artificielle devient un sujet sociétal de plus en plus important. Afin de devenir des pionniers dans ce domaine, 6.6 millions d’euros ont été débloqués en faveur du nouvel Institut indépendant pour l’éthique de l’intelligence artificielle à Munich en partenariat avec l’Université technique de la ville.

L’institut a pour but d’examiner les divers aspects de l’intelligence artificielle tels que l’éthique, l’équité, la transparence et la sécurité. Les résultats des recherches seront mis à la disposition du public de manière transparente. C’est le groupe américain Facebook qui va principalement financer le lancement du projet, mais l’Institut compte également sur le soutient d’autres partenaires pour financer les prochaines avancées. Facebook a d’ailleurs insisté sur le fait que cet organisme sera entièrement indépendant.

 

Les questions éthiques gagnent en importance :

L’Institut est dirigé par le professeur Christoph Lütge de l’Université technique de Munich. Coordinateur du projet, Lütge a déclaré: « Nous voulons fournir des conseils pour identifier et répondre aux questions éthiques que l’intelligence artificielle soulève dans la société, mais aussi dans l’industrie et pour les législateurs. »

La diffusion de l’intelligence artificielle soulève en effet des questions de plus en plus éthiques. Il a été montré que les préjugés des développeurs se retrouvent souvent au cœur des algorithmes, notamment dans les logiciels conçus pour sélectionner les candidats pour une offre d’emploi : certains groupes sociaux se retrouvent discriminés.

L’intelligence artificielle repose sur l’analyse de grandes quantités de données, et c’est d’ailleurs ce qui rend son utilisation particulièrement compliquée. Jusqu’à présent, elle était principalement limitée à des tâches simples (par exemple, l’amélioration des photos) mais avec les avancées de ce nouvel institut, on espère une amélioration globale de son utilisation.

Slovaquie : USSK investit dans une nouvelle ligne de production à Košice

L’aciérie américaine U.S. steel Košice va investir la somme de 130 millions de dollars US dans la construction d’une nouvelle ligne de production d’acier électrique à grain non-orienté, dans son usine à Košice, a rapporté le journal TASR.

La construction débutera mi-mai 2019 tandis que le lancement de la production est prévu pour fin 2020.

James E. Bruno, président de la société USSK, a justifié ce choix d’investissement par la demande croissante de leurs clients, d’une part, mais aussi parce que la Slovaquie est en train de devenir un leader européen de la sidérurgie, et compte en devenir un acteur mondial majeur.

Lituanie : Homanit investit dans une usine de panneaux en fibres de bois

Le fabricant allemand de panneaux en fibres de bois Homanit va investir la somme de 105 millions d’euros pour construire une usine de production près de Vilnius, en Lituanie. Cette nouvelle usine devrait créer 440 nouveaux emplois lors des trois premières années d’exercice.

La société explique son choix de construire cette nouvelle usine de production en Lituanie en raison de la demande croissante des producteurs locaux, que l’entreprise fournit déjà grâce à deux usines implantées en Pologne.

La Lituanie, ainsi que la Pologne, sont les deux principaux fournisseurs du géant suédois IKEA, c’est pourquoi le groupe Homanit prévoit de nouveaux investissements de plus de 360 millions d’euros au cours des prochaines années.

Si la moitié de la production est destinée au réseau local, l’autre moitié sera destinée aux marchés nord-américains et extrême-orientaux ; tandis que le groupe a annoncé avoir enregistré, sur le premier semestre de l’exercice commercial 2018-19, un chiffre d’affaires en hausse de 11% par rapport à l’année précédente.

Allemagne : financement d’un centre de recherche sur les batteries pour véhicules électriques

Le gouvernement va financer un centre de recherche dans le but d’offrir aux entreprises allemandes le savoir-faire nécessaire au développement des cellules de batterie pour les véhicules électriques. Cette initiative du ministre des Sciences vise à concurrencer les producteurs asiatiques leaders sur le secteur. Une enveloppe de 500 millions d’euros sera débloquée pour soutenir la recherche sur la technologie des cellules de batterie de prochaine génération.

La ministre de l’Éducation et de la Recherche, Anja Karliczek, a déclaré : « L’industrie automobile allemande ne devrait pas dépendre de fournisseurs asiatiques, ce n’est pas seulement une question d’indépendance, mais aussi de maintien de la compétitivité de l’économie allemande.»

Peter Altmaier, le ministre de l’Économie, a également indiqué qu’1 milliard d’euros supplémentaires seraient débloqués pour soutenir des alliances entre les entreprises prêtes à investir dans une production à grande échelle de cellules de batterie en Allemagne.

 

La Commission européenne a lancé sa propre European Battery Alliance (EBA) en 2017 dans le but de soutenir la production de l’UE. Jusqu’à présent, le suédois Northvolt a été le seul concurrent européen sérieux à émerger. L’Allemagne veut donc instaurer les bases d’une production de batteries à grande échelle en Europe.

Espagne : Ferme solaire à Castille-La Manche

La compagnie énergétique allemande Innogy SE vient tout juste d’annoncer la construction d’un parc solaire du nom d’Alarcos en Espagne dans la province de Castille-La Manche qui débutera dès avril prochain.

La ferme solaire Alarcos aura une capacité de production de 50 MW. L’investissement de la firme allemande s’élèvera à environ 40 millions d’euros et s’opérera sans aucune aide de l’Etat espagnol.

Permettant d’alimenter un peu plus de 25 000 foyers, les opérations commerciales de cette ferme solaire espagnole devraient débuter dès la fin de l’année 2019. Il s’agira ici, selon Hans Bunting COO chez Innogy SE, de démontrer que l’exploitation d’énergies 100% renouvelables est possible et cela sans aucune intervention de l’Etat.

Pologne : Un très bon score de KSSE-Zone Economique Spéciale de Katowice

KSSE a confirmé son soutien au projet d´investissement de Korea Electric Terminal qui va construire, pour le coût de 22M€, un site de production d’éléments de voitures électriques. L’usine va fabriquer des relais de précharge (ERP) en assurant l´embauche de 250 personnes.

KSSE note une belle croissance, à la fin de l´année 2018. 3 grandes fabricants : Iron Force, Ulus Metal et Pionart ont investi en immobilier à l´intérieur de la zone. L’année dernière, la KSSE a acquis 51 nouveaux investissements d’une valeur supérieure à 0.6 milliard d´euros. En 2018, les investisseurs ont déclaré créer au moins 2,1 mille nouveaux emplois et maintenir plus de 20 000. La valeur totale de 51 projets a dépassé 232M€.

Source : PAP (Agence polonaise de la presse)