Roumanie : Dacia investit 100 millions d’euros pour agrandir son usine

La filiale de Renault, qui vend ses véhicules dans maintenant plus de 44 pays à travers le monde, va agrandir son usine de montage en Roumanie.

Selon Christophe Dridi, directeur général de la société, cet investissement permettra à la Roumanie de rester le centre de gravité de la marque, qui compte maintenant 11 usines dans le monde. En effet, il permettra d’améliorer tous les aspects des nouvelles voitures Dacia, le la conception à la commercialisation, en passant par l’assemblage.

Grâce à cet investissement, la capacité de production de l’usine va augmenter. Le constructeur prévoit donc l’embauche de 300 nouveaux salariés ainsi qu’une augmentation de 15% du volume de vente.

Pologne : Record d’investissements pour l’année 2018

Plus de 100 transactions immobilières, en termes d’investissements, ont été réalisées durant l’année 2018, pour un volume total de 7.2 milliards d’euros. Cela représente une augmentation de 45%, ou de 2.2 milliards d’euros, par rapport à 2017.

En effet, plus de 2.75 milliards d’euros ont été investis dans le secteur des bureaux, 2.5 milliards ont été investis dans le secteur de la vente au détail et près de 2 milliards d’euros ont été alloués au secteur de l’industrie. Enfin, 120 millions d’euros ont été investis dans le secteur de l’hôtellerie.

Même si le secteur des bureaux est le principal centre d’intérêt des investisseurs, celui de l’industrie est de plus en plus sollicité, secteur qui enregistre une croissance significative d’un trimestre à l’autre.

Ukraine : Exportation record de céréales depuis le début de l’année de commercialisation

Depuis le début de l’année de commercialisation 2018/2019, en juillet 2018, l’Ukraine a déjà exporté, à mi-janvier, plus de 25 millions de tonnes de céréales et de légumineuses, ce qui représente une augmentation de 16.2% par rapport à la même période, l’année dernière.

Les céréales les plus exportées par l’Ukraine étant, dans l’ordre, le blé (11,1 millions de tonnes), le maïs (10.8 millions de tonnes) et l’orge (3.5 millions de tonnes), tandis que le pays exporte aussi en grande quantité des produits transformés, comme la farine, avec plus de 130 000 tonnes.

Sur la totalité de l’année de commercialisation 2017/2018, l’Ukraine a exporté 39.4 millions de tonnes de céréales.

Pologne : Getin Noble et Idea Bank vont fusionner

Le troisième trimestre verra les banques Getin Noble et Idea Bank, toutes deux contrôlées par Leszek Czarnecki, fusionner. En effet, les conseils d’administration des deux institutions ont déjà convenu d’un plan de fusion, et les documents seront bientôt soumis à l’autorité de surveillance financière polonaise, car son approbation est nécessaire.

Cette fusion verra naître Getin Noble Bank, qui deviendra la septième banque la plus puissante de Pologne.

Getin Noble a annoncé que les deux banques recherchent actuellement un investisseur financier qui permettra la capitalisation en bourse de la nouvelle banque.

Allemagne : la société Elis finalise l’acquisition de Curantex GmbH

Elis est un prestataire multi-services international, qui fournit des solutions de location et d’entretien d’articles textiles, d’hygiène et de bien-être. Présente en Europe et en Amérique Latine, la société poursuit sa stratégie de consolidation en finalisant l’acquisition de Curantex, son homologue allemand.

Localisée en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, l’usine de Curantex propose ses services à des clients sur le marché de la santé : hôpitaux et maisons de retraite (linges, vêtements de travail et vêtements des résidents). Curantex a réalisé en 2017 un chiffre d’affaires d’environ 14 millions d’euros.

Cette acquisition densifie le réseau d’Elis dans la région de Cologne et permettra à terme d’optimiser les usines de l’Ouest de l’Allemagne qui est une zone très dense en population et où Elis gère déjà 5 usines spécialisées dans le linge plat et 2 usines vêtements.

Xavier Martiré, Président du directoire d’Elis, a déclaré : « L’acquisition de Curantex permet de densifier notre réseau en Allemagne dans la région très dynamique de Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Nous continuons de consolider le marché de la Santé avec un actif de qualité et un portefeuille clients attractif. L’intégration rapide de cette entreprise familiale au sein du Groupe, accompagnée par un des actionnaires familiaux en tant que co-dirigeant, devrait contribuer à la poursuite de la croissance rentable d’Elis. »

Irlande : Rachat de la compagnie de biotech Shire à 62 milliards de dollars US

L’entreprise japonaise Takeda Pharmaceutical vient tout juste de faire l’acquisition de la filiale biotech irlandaise d’étude des maladies rares, Shire, pour un montant de 62 milliards de dollars US.

Shire, en Irlande, est une filiale du groupe britannique Shire Pharmaceutical Group dont les médicaments couvrent entre autres les maladies liées à l’hématologie, l’immunologie ou la neuroscience. Ces derniers sont ensuite exportés dans plus de 100 pays.

Avec un revenu annuel de 30 milliards de dollars US, la compagnie japonaise Takeda montre sa résolution à développer la production et la distribution de médicaments innovants à l’international, l’attractivité du paysage fiscal irlandais permettant à la firme de s’installer en Europe.

Pologne : Kellogg Company investit 73 millions d’euros en Pologne

La compagnie américaine Kellogg’s souhaite investir pour un montant de 314 millions PLN (73 millions d’euros) en Pologne afin d’accroître sa capacité de production dans la ville polonaise de Kutno, elle-même située dans la zone économique spéciale de Łódź.

Ainsi, Kellogg’s bénéficiera de taxes préférentielles, facilitant ses opérations d’agrandissement de l’usine de Kutno.

Cette investissement, loin d’être une décision spontanée de la multinationale, fait en effet partie intégrante d’un plan d’investissement à grande échelle de Kellogg’s en Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA).

Atterrissage contrôlé pour l’économie allemande

Le PIB allemand a augmenté de 1,5% en 2018. Ce chiffre représente certes une baisse par rapport aux années précédentes, mais l’Allemagne enregistre un excédent budgétaire record : 1,7% du PIB, soit 59,2 milliards d’euros.

Après deux ans d’une croissance exceptionnelle et largement supérieure à la moyenne, le rythme de l’économie allemande semble ralentir et revenir à un niveau normal. Cependant, malgré les peurs qui avaient été exprimées suite à l’annonce du recul de 0.2% du PIB au troisième trimestre dernier, la récession technique (deux trimestres négatifs consécutifs) ne semble pas être d’actualité. En effet, selon l’Office fédéral de la statistique, une légère hausse est à prévoir pour le quatrième trimestre. Ces derniers ont d’ailleurs estimé que sur l’année complète, le PIB affichera une progression de 1,5%.

Pour rappel, lors des deux années précédentes le PIB affichait une hausse de près de 2,2%. Ainsi, ces estimations représentent un léger décrochage, mais l’économie allemande rentrera tout de même dans sa neuvième année consécutive de croissance positive et enregistrera un excédent budgétaire record en hausse par rapport à 2017. D’après l’Office fédéral de la statistique : « Une vision à plus long terme montre que la croissance économique allemande en 2018 est supérieure à la moyenne de +1,2 % enregistrée au cours des dix dernières années ».

 

Un marché dynamique

La bonne santé de l’économie allemande s’explique notamment par le dynamisme de son marché intérieur. En effet, on enregistre en 2018 une augmentation de 1,1% de la consommation des ménages, de 1,3% du nombre de personnes sur le marché du travail, une hausse de 3,2% des salaires et enfin un accroissement de 4,8% des investissements par rapport à l’année dernière.

Certains secteurs comme celui des télécommunications et de l’information connaissent un véritable boom (+3,7%) ce qui a permis au secteur des services de dépasser pour la première fois en cinq ans celui de l’industrie.

 

Finalement, l’institut allemand pour la recherche économique (DIW) conclut que « Tout laisse à croire que le rythme de l’économie allemande revient à la normale après des années de croissance supérieure à la moyenne ».

Espagne : Le boom du capital investissement

D’après l’Association Espagnole du Capital de la Croissance et de l’Investissement (ASCRI), durant les 9 premiers mois de 2018, les fonds de capitaux étrangers investis sur le marché espagnol ont atteint un montant de 4,35 milliards d’euros.

Toujours d’après l’ASCRI le nombre de fonds internationaux opérant en Espagne est passé de 157 en 2016 à 184 en 2017,

Renforçant les perspectives de croissance de l’économie espagnole, de grandes agences d’investissement de capitaux telles que Permira, BC Partners, Cinven et KKR ont conclu de nombreux accords en Espagne.

Ayant enfin dépassé les difficultés de la crise économique, l’Espagne connaît désormais les plus hauts taux de croissance de l’Union Européenne, avec un chômage en baisse constante (13,3% en ce début d’année 2019 contre 16% en 2017).

Cette tendance semble d’ailleurs s’étendre sur le long terme. Zurita Miguel, directeur général chez ASCRI et partenaire gestionnaire au sein de la firme d’investissement espagnole Altamar Capital Partners le dit lui-même : l’Espagne est désormais une destination attractive pour les investisseurs.

Roumanie : Sika rachète le leader national de la toiture

Sika a acquis Arcon Membrane Srl, l’un des principaux fabricants de systèmes de couverture et d’étanchéité en Roumanie. En acquérant Arcon, Sika renforce de manière significative sa position sur le marché roumain.

En effet, l’entreprise va pouvoir étendre son portefeuille de produits afin de répondre à la demande croissante de solutions complètes sur les marchés de la toiture et de l’étanchéité. L’activité acquise génère un chiffre d’affaires annuel de plus de 20 millions d’euros.

Grâce à cette acquisition, Sika devient le leader incontestable des marchés de la toiture et de l’étanchéité en Roumanie.