Les Pays-Bas achètent 18 TGV à Alstom

Les Pays-Bas achètent pour un prix de 200 millions d’euros les 18 TGV. Le carnet de commandes d’Alstom dépasse les 40 milliards d’euros avec du travail sur au moins 10 ans. La société de chemin de fer hollandaise NS avait déjà fait appel aux services d’Alstom en 2016 pour 79 trains. La conception et la fabrication du moteur ont été confiées au site d’Ornans (Doubs)

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Le constructeur automobile Roumain Dacia pourrait lancer une SUV hybride

Le constructeur roumain Dacia devrait lancer prochainement un modèle de VUS hybride pour atteindre l’objectif moyen de réduction des émissions de CO2.

L’année dernière, l’Union européenne a décidé d’objectifs futurs en matière d’émissions de CO2 pour 2020, tous les constructeurs automobiles doivent respecter une moyenne d’émissions de CO2 de 95 grammes par kilomètre. Les analystes affirment que le montant de l’amende pour le groupe Renault s’élèverait à environ 450 millions d’euros. Dacia est actuellement l’un des constructeurs qui auront du mal à atteindre ses objectifs.

Dans ce contexte, Dacia pourrait lancer un SUV hybride qui permettra d’abaisser la moyenne des émissions, selon des sources proches. L’option la plus pratique serait l’électrification de la Dacia Duster.

Arndt Ellinghorst, analyste chez Evercore ISI à Londres, estime que le respect des objectifs d’émission fixés pour les deux prochaines années coûtera à Dacia quelque 671 millions d’euros, soit 1 269 euros par unité, sans grande marge de manœuvre pour répercuter ces coûts sur ses clients attentifs aux prix.

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LE TAUX DE CHÔMAGE EN POLOGNE CONTINUE DE BAISSER

Le taux de chômage en Pologne est à 5,2% de la population active pour le mois de juillet. Il s’élevait à 5,3% en juin et 5,4% en juillet. Par rapport au mois de juin, le nombre d’offres d’emplois a augmenté de 15%. Face aux faibles taux de chômage, la Pologne a besoin de main d’œuvres. Le gouvernement polonais a donc pris des mesures en exonérant les moins de 26 ans de l’impôt sur le revenu.

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Comprendre l’avenir que se sont choisi les PECO en 23 cartes

Avenir PECO

Comprendre l’avenir que se sont choisi les PECO en 23 cartes

Un modèle mis à mal
La chute du mur de Berlin en 1989,
symbole de l’effondrement du
communisme, avait provoqué un nouvel
engouement réciproque entre l’Europe
de l’Ouest et de l’Est, séparées pendant
un demi-siècle.
Les PECO (Pays d’Europe de Centrale
et Orientale) ressentaient une vraie soif
d’apprendre de nos modèles
occidentaux et envie de les transposer
chez eux.
Il y a 20 ans, la France était considérée
comme un exemple dans les « pays de
l’Est ». Aujourd’hui, l’évocation de notre
pays provoque souvent un sourire
narquois ou une mine désolée, et notre
modèle se trouve même parfois
considéré comme le pire des
repoussoirs.
L’Europe divisée
Entre temps, est notamment arrivée la
crise des migrants en 2015, que le
politologue bulgare Ivan Krastev qualifie
de « 11 Septembre de l’Europe ».
Elle a provoqué une véritable division
entre l’Est et l’Ouest de l’UE. L’Est
reprochant à l’Ouest de lui imposer non
seulement sa politique migratoire mais
également, et peut-être surtout, un
discours officiel qui rappelle, à certains
égards, bien trop les techniques de la
propagande communiste.
Ce discours est celui du
multiculturalisme heureux, du pur
enrichissement, excommuniant ceux qui
émettent des doutes.
Les élites de l’Ouest, ont développé une
Août 2019
forte hostilité pour leurs homologues de
l’Est qui, selon ces premiers, trahiraient
les valeurs européennes. On ne compte
plus les éléments de langage
outranciers à leurs égards :
« démocrature, régime autoritaire,
national-conservateur, nationalcatholique,
ultra-catholique,
ultraconservateur,
dirigeants
fous,
etc..
».
Une méfiance s’est donc installée,
doublée des craintes de certains
dirigeants de l’Est de voir l’histoire se
répéter.
Le Brexit, la France devenue le supplétif
d’une Allemagne hégémonique, s’alliant
avec la Russie au niveau énergétique,
inquiète.
Un peu d’Histoire
Pour comprendre les PECO, il faut bien
sûr se rappeler qu’ils ont connu 60 ans
de totalitarisme (nazi puis soviétique),
mais surtout comprendre que, pour
nombre d’habitants, ces idéologies ne
sont pas désincarnées et singulières
mais bien le fruit des nationalismes
allemands et russes.
Si l’on additionne les occupations
impériales et les totalitarismes divers,
cette région aura connu environ 200 ans
de brutalités germano-russes.
On peut ainsi aisément comprendre,
qu’avec une UE sous hégémonie
allemande et une Russie qui n’a pas
abandonné ses ambitions impériales, les
PECO préfèrent se prémunir de tout
risque en se plaçant sous le parapluie
américain.

Un modèle mis à mal
La chute du mur de Berlin en 1989,
symbole de l’effondrement du
communisme, avait provoqué un nouvel
engouement réciproque entre l’Europe
de l’Ouest et de l’Est, séparées pendant
un demi-siècle.
Les PECO (Pays d’Europe de Centrale
et Orientale) ressentaient une vraie soif
d’apprendre de nos modèles
occidentaux et envie de les transposer
chez eux.
Il y a 20 ans, la France était considérée
comme un exemple dans les « pays de
l’Est ». Aujourd’hui, l’évocation de notre
pays provoque souvent un sourire
narquois ou une mine désolée, et notre
modèle se trouve même parfois
considéré comme le pire des
repoussoirs.
L’Europe divisée
Entre temps, est notamment arrivée la
crise des migrants en 2015, que le
politologue bulgare Ivan Krastev qualifie
de « 11 Septembre de l’Europe ».
Elle a provoqué une véritable division
entre l’Est et l’Ouest de l’UE. L’Est
reprochant à l’Ouest de lui imposer non
seulement sa politique migratoire mais
également, et peut-être surtout, un
discours officiel qui rappelle, à certains
égards, bien trop les techniques de la
propagande communiste.
Ce discours est celui du
multiculturalisme heureux, du pur
enrichissement, excommuniant ceux qui
émettent des doutes.
Les élites de l’Ouest, ont développé une
Août 2019
forte hostilité pour leurs homologues de
l’Est qui, selon ces premiers, trahiraient
les valeurs européennes. On ne compte
plus les éléments de langage
outranciers à leurs égards :
« démocrature, régime autoritaire,
national-conservateur, nationalcatholique,
ultra-catholique,
ultraconservateur,
dirigeants
fous,
etc..
».
Une méfiance s’est donc installée,
doublée des craintes de certains
dirigeants de l’Est de voir l’histoire se
répéter.
Le Brexit, la France devenue le supplétif
d’une Allemagne hégémonique, s’alliant
avec la Russie au niveau énergétique,
inquiète.
Un peu d’Histoire
Pour comprendre les PECO, il faut bien
sûr se rappeler qu’ils ont connu 60 ans
de totalitarisme (nazi puis soviétique),
mais surtout comprendre que, pour
nombre d’habitants, ces idéologies ne
sont pas désincarnées et singulières
mais bien le fruit des nationalismes
allemands et russes.
Si l’on additionne les occupations
impériales et les totalitarismes divers,
cette région aura connu environ 200 ans
de brutalités germano-russes.
On peut ainsi aisément comprendre,
qu’avec une UE sous hégémonie
allemande et une Russie qui n’a pas
abandonné ses ambitions impériales, les
PECO préfèrent se prémunir de tout
risque en se plaçant sous le parapluie
américain.

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