Luxembourg : Acquisition de $10.3 millions par CTG

La compagnie nord-américaine Computer Task Group, entreprise de consultants en technologie de l’information, cherche à se développer sur le marché européen.

Pour cela, la firme américaine a porté son dévolu sur Tech-IT PSF S.A. Luxembourg, une firme spécialisée dans le consulting et dans l’apport de solutions relatives à l’utilisation professionnelle de technologies de l’information.

L’opération constituera un investissement de 10.3 millions de dollars US pour CTG. Ainsi, Tech-IT opérera sous le nom de la filiale CTG Luxembourg PSF S.A.

Cette acquisition permettra à CTG d’accroître ses parts de marché en Europe et principalement au Luxembourg à hauteur annuelle de 20 millions de dollars US, tout en contribuant positivement au développement et à l’implantation de solutions de systèmes de gestion au sein des entreprises luxembourgeoises.

Italie : Triodos IM entre sur le marché italien

La société spécialisée dans le domaine de la gestion d’actifs Triodos Investment Management (Triodos IM) vient tout juste d’entrer sur le marché italien, cela grâce à Erasmus Capital Partners, une multinationale basée en Italie qui apporte audits et conseils aux firmes de gestion d’actifs.

Triodos IM gère des projets d’investissements directs au travers de diverses stratégies depuis maintenant 25 ans dans des domaines aussi variés que l’agroalimentaire, la microfinance et les énergies renouvelables.

Selon Jacco Minnaar, directeur général de la société, cette introduction sur le marché italien est une opportunité à saisir afin de permettre à de plus en plus d’investisseurs d’apporter des solutions concrètes aux enjeux d’aujourd’hui, aussi bien sociaux qu’environnementaux auxquels l’Italie est confrontée.

Actuellement l’entreprise Triodos Investment Management gère un total de 4.2 milliards d’euros d’actifs à l’international.

Roumanie : Un entrepreneur lance sa société d’E-paiement

L’homme d’affaires roumain Dan Ostahie, propriétaire d’Altex, l’un des plus importants réseaux de vente au détail de matériel électro-informatique de Roumanie, lance une nouvelle société. Credex Pay est un opérateur destiné à fournir des services de paiement en ligne et hors ligne pour les détaillants en Roumanie.

Il lancera cette activité en partenariat avec une société de niche Bulgare (Paynetics), et Traian Baicu, un avocat qui détient à ce jour un fonds d’investissement ainsi que diverses sociétés impliquées dans des opérations financières numériques.

Avec un investissement initial prévu de un million d’euros, la société a pour objectif, la première année, de mettre en œuvre son service de paiement pour 150 détaillants, ainsi que d’atteindre un chiffre d’affaires de deux millions d’euros.

A terme, Credex Pay a pour objectif l’inscription de plus de 1000 détaillants ainsi qu’un chiffre d’affaires de trois à quatre millions d’euros annuel.

 

Allemagne : La société slovaque Nafta achète des réservoirs de gaz

La société Nafta est une entreprise leader du stockage de gaz naturel en Slovaquie, elle exerce ses activités depuis 105 ans dans les domaines de l’exploration et de la production d’hydrocarbures et depuis 45 ans sur le marché du stockage souterrain de gaz. Nafta a annoncé avoir finalisé l’acquisition de réservoirs souterrains de gaz naturel dans 4 villes bavaroises (Inzenham, Wolfersberg, Breitbrunn et Eggstätt).

Dans le cadre de cette transaction, Nafta a pris une participation de plus de 19% dans le réservoir souterrain de Breitbrunn et est devenue propriétaire à 100% des réservoirs souterrains situés à Inzenham, Wolfersberg et Eggstätt. Cela représente une capacité de 1,8 milliard de mètres cubes.

Pologne : Les employeurs prévoient d’augmenter les salaires en 2019

Selon un rapport du quotidien Puls Biznesu, trois quarts des employeurs polonais prévoient d’augmenter le salaire de leurs salariés en 2019.

En effet, le pays est en plein boom économique, le pays compte énormément de start-ups, présentes dans des domaines très variés, et bon nombre d’entreprises polonaises ont terminé 2018 en manque de main d’œuvre.

Pour pallier à ce manque, elles comptent embaucher davantage de nouveaux salariés et augmenter les salaires qu’elles proposent, d’une part pour fidéliser, mais aussi pour devenir de plus en plus attractives.

Bulgarie : Création d’un marché libéralisé de l’électricité

Temenoujka Petkova, Ministre de l’énergie en Bulgarie, a déclaré ce matin à la télévision bulgare que le gouvernement a pour priorité principale de créer les conditions permettant à l’industrie bulgare d’être compétitive sur les marchés internationaux.

En effet, la ministre a rajouté que le pays a réussi à créer un marché libéralisé de l’électricité en Bulgarie, s’organisant en deux segments : un marché réglementé et un marché libre, celui sur lequel se trouvent les grandes entreprises.

Allemagne : Les énergies renouvelables surpassent le charbon pour la première fois

L’Allemagne abandonne progressivement ses centrales à charbon et ses centrales nucléaires pour tenter de réduire ses émissions de carbone. En effet, le pays réduira ses émissions de gaz à effet de serre de 40% l’année prochaine et de 95% en 2050 par rapport aux niveaux de 1990.

En 2018, 40% du mix électrique du pays provenait de l’énergie éolienne, solaire, biomasse et hydroélectrique. Cela représente une hausse de 4,3 points par rapport à 2017 et dépasse pour la première fois la production de charbon (38% du total). L’essentiel de l’énergie propre provient des parcs éoliens terrestres et offshores (21% de la production totale) et de l’énergie solaire (8%).

Grâce à l’exemple allemand, des pays européens découvrent qu’ils peuvent adopter les énergies renouvelables plus rapidement qu’ils ne le pensaient. En mars 2018, la production d’énergies renouvelables portugaise a dépassé pour la première fois la consommation mensuelle du pays. Le Portugal prévoit désormais que les énergies renouvelables satisferont ses besoins en électricité d’ici 2040, ce qui aura pour effet de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur énergétique.

Pologne : Plus de lobbyistes polonais à Bruxelles

Pour booster l’influence de la Pologne vis-à-vis de la législation européenne, Varsovie prévoit de créer un centre de lobbysme à Bruxelles entièrement dédié aux entrepreneurs polonais.

Contrairement aux entreprises françaises et allemandes, les entreprises polonaises qui se voient pourtant impactées par plus de 70% des lois européennes n’ont pour l’heure que trop peu d’influence sur ces lois.

Selon Marcin Ociepa, ministre polonais député de l’entrepreneuriat et des technologies, ce centre sera un instrument à disposition des entreprises polonaises afin de protéger efficacement leurs intérêts tout en permettant de gagner davantage d’opportunités de croissance.

L’enregistrement de cette organisation de lobbyisme polonais à Bruxelles devrait voir le jour dans les semaines à venir. Celle-ci devrait permettre à la Pologne de compenser son impact sur les décisions européennes en comparaison de l’Allemagne : aujourd’hui la Pologne ne compte à Bruxelles que 68 lobbyistes contre 1 400 pour l’Allemagne à titre d’exemple.

Pays-Bas : les entreprises de moins en moins en faillite

Selon Statistics Netherlands, en décembre 2018, seulement 50 entreprises et autres institutions établies aux Pays-Bas ont été déclarées en état de faillite.

Sur l’ensemble de l’année 2018 ce sont 3 144 entreprises qui ont été déclarées en faillite, représentant une baisse significative de 4.5% par rapport à 2017. Il s’agit ici du nombre de faillites le plus bas du siècle aux Pays-Bas.

Cela est d’autant plus vrai si l’on compare l’année 2018 avec l’année 2013 : il y a 5 ans, le nombre de faillites avait atteint un sommet de 8 376 pour ensuite diminuer durant 5 années consécutives de 62%.

Ce taux historiquement faible du nombre de faillites aux Pays-Bas en 2018 est le résultat de la croissance économique pérenne et durable qui s’est installée dans le pays ces dernières années, faisant ainsi des Pays-Bas un pays favorable à l’investissement et à l’entrepreneuriat.

Estonie : La E-residency fête ses 4 ans

Créée en 2014, la nationalité numérique, ou E-residency permet à toute personne ne possédant pas la nationalité estonienne, d’avoir une identité numérique leur permettant, en Estonie, d’ouvrir un compte bancaire, d’y déclarer leurs impôts ou encore de créer leur entreprise. Une carte à puce contrôle l’ensemble de ces opérations, permettant par exemple au e-résident de signer ses documents administratifs.

Les entrepreneurs ont bien compris tout l’enjeu de cette nouvelle technologie, car aujourd’hui, le pays ne compte pas moins de 50 000 e-résidents et 5 000 entreprises, et les chiffres continuent de grimper au fil des années.